Pour une réhabilitation post-chirurgie cardiaque :
À J+7 : Aucune verticalisation, absence de mobilisation ; c'est le boulier qui assume la charge (grâce aux kinés). Connaissance très approximative du dossier médical du patient malgré des souhaits d'équilibration du diabète, sans données sérologiques, et demande d'information à l'hôpital.
À J+10 : Étonnamment, après 10 jours de traitement diurétique, et même une initiative de réduction du traitement, les médecins ont décidé de peser le patient. Après le retrait des agrafes à plus d'un mois post-opération, sur une cicatrice sèche après J+21. AUCUN suivi de la cicatrice de la sternotomie (essentiel pour éviter les adhérences lors d'une inspiration profonde, prévenant une diminution de l'ampliation thoracique et un syndrome restrictif).
Le service de chambre est catastrophique (oubli de rhabiller le patient aux toilettes, pose de la nourriture trop loin du patient malgré des avertissements téléphoniques, appels fréquents à la commande avec une réponse nulle). Après 3 semaines, je tiens à saluer les kinésithérapeutes pour ne pas avoir envisagé un drainage permettant de mettre le manchon d'une prothèse pour verticaliser le patient, évitant ainsi les complications de l'alitement (bénéfice-risque ?). Bravo à vous, et surtout, ne changez pas ! Objectif : maximiser les pertes de chances pour les patients !
Bilan à 3 semaines (21 jours) des kinés : 2 heures de marche sur les barres parallèles, travail au boulier, et 3/4 marches dans la chambre. Salutations au centre qui ne prévient pas des patients atteints de la Covid, mais qui insiste sur le port du masque à l'accueil. Heureusement que l’ordonnance a pour objet : RÉHABILITATION CARDIO-VASCULAIRE. Je déconseille fortement